Sarah Minguet - Psychopraticienne
Développement personnel et psychanalyse adulte avec rêve éveillé, art-thérapie...
Déontologie
Je me positionne en accompagnante, car il est très difficile de faire un travail sur Soi seul, voir impossible... On a paradoxalement besoin d'un autre en face pour être réellement face à Soi-même. Mais c'est vous qui faites le travail et qui avez vos solutions.
I – Respect de la personne et de sa subjectivité
Respect des droits de la personne La psychopraticienne respecte la législation sur les droits des personnes, de leur dignité, de leur liberté et de leur protection. Elle respecte le principe que nul n'est tenu de révéler quoi que ce soit sur lui-même. Elle s'attache à favoriser l'autonomie de la personne qui la consulte. Elle respecte son désir et prend acte de son jugement notamment quant à l'arrêt de sa psychothérapie, après que les motifs conscients et inconscients aient été décryptés.
Secret professionnel La psychopraticienne est soumise aux règles usuelles du secret professionnel qui s'étend à tout ce qu'elle a vu, entendu ou compris au cours de sa pratique. Elle prend toutes les précautions nécessaires pour préserver l'anonymat et la confidentialité des personnes qui la consultent ou l'ont consulté. En séance collective, elle prescrit aux membres du groupe une obligation de secret quant à l'identité des participants et de discrétion sur le déroulement des séances. Les obligations concernant le respect du secret professionnel s'imposent quel que soit le cadre d'exercice.
Transmission d'informations Si des raisons thérapeutiques nécessitent la collaboration avec une autre personne donnant des soins, la psychopraticienne ne peut partager ses informations qu'avec l'accord de la personne qui la consulte. Lorsqu'il y a obligation légale de signalement, la psychopraticienne se doit d'informer la personne qu'elle est tenue de se conformer à la loi.
II – Intégrité du soin
Qualité du soin Dès lors qu'elle a établi un contrat thérapeutique avec une personne, la psychopraticienne s'engage à lui donner la meilleure qualité de soin psychothérapique.
Appel à un tiers A cet effet, et si elle l'estime utile, elle fait appel à la collaboration de tiers. Elle signale à la personne accompagnée la possibilité ou la nécessité de recourir à d'autres compétences en complément ou en relais de ses propres soins.
Rapport à la médecine Consciente de la spécificité de la psychothérapie et de celle de la médecine, la psychopraticienne invite le cas échéant la personne qui la consulte à s'entourer de toutes les garanties de cette dernière.
Responsabilité du consultant La psychopraticienne se doit d'attirer l'attention de la personne qui la consulte sur sa responsabilité propre et sur la nécessité d'une coopération active et permanente de cette dernière.
III – Compétence professionnelle
Supervision et formation continue La psychopraticienne se maintient dans un système de contrôle ou de supervision de sa pratique par un tiers qualifié. Les connaissances et les compétences de la psychopraticienne doivent faire l'objet d'une constante régénération tout au long de sa carrière.
IV -Responsabilité
Responsabilité et autonomie Outre les responsabilités civiles et pénales de tout citoyen, la psychopraticienne a une responsabilité professionnelle. Dans le cadre de sa compétence professionnelle, elle décide et répond personnellement du choix et de l'application des méthodes et techniques qu'elle met en œuvre et des avis qu'elle formule.
Situations de droit commun La psychopraticienne ne peut se prévaloir du processus psychothérapique pour cautionner un acte illégal. Elle est soumise aux obligations de la loi commune. Dans les cas de situations pouvant porter atteinte à l'intégrité psychique ou physique de la personne qui la consulte ou d'un tiers, elle évalue avec discernement la conduite à tenir en tenant compte des dispositions légales en matière de secret professionnel, d'assistance à personne en danger et d'obligation de dénonciation de crime.